Rappels importants

  • Demande de passage à l’internat NON requise pour la Mineure
  • Certaine flexibilité possible au niveau de l’échéancier
  • Pas de demande à l’avance, mais scolarité terminée:
    • Ph.D. R/I (4e année)
      • Scolarité complétée et réussie;
      • Stages complétés et réussis (sauf PSY7494 – Supervision );
      • Appui du directeur de recherche.
    • Programme D.Psy (3e année)
      • Stages d’évaluation (PSY7487 / PSY7488) complétés et réussis;
      • Appui du directeur de recherche.
  • Compléter le formulaire d’inscription pour que la TGDE puisse vous inscrire au PSY7501

Le cheminement à trois internats implique deux rotations majeures (PSY7502, PSY7503) et une Mineure en psychologie clinique (PSY7501) de 320h. Cet internat mineur vise notamment à permettre à l’étudiant d’apprendre à mettre en œuvre les différents outils d’évaluation psychologique nécessaires pendant (ou suite à) l’évaluation neuropsychologique et au besoin à orienter un patient en psychologie clinique. Il permet par ailleurs également d’observer et reconnaître la plateforme de travail du psychologue clinicien et d’en apprécier le niveau d’expertise et les différents champs de compétence.

Importance de la mineure pour les étudiants en neuropsychologie

Il est important que le futur neuropsychologue soit habileté à reconnaître les symptômes psychologiques et neuropsychologiques lors de ses interventions. Il doit donc apprendre à tenir compte des interférences subtiles entre les deux tableaux cliniques afin de mieux interpréter les résultats.

Par exemple, lorsqu’un patient est évalué pour une lésion cérébrale, sa réalité est souvent déjà chargée ou complexe, c’est pourquoi l’intervenant doit à la fois tenir compte des antécédents (tels un trouble lié à l’utilisation d’une substance), des antécédents psychiatriques ou dépressifs, ou d’un diagnostic d’état de stress post-traumatique. À cela peut s’ajouter des traumatismes cranio-encéphaliques, un vécu de violence, ou encore des difficultés psychologiques qui surviennent suite aux atteintes cérébrales objectivées (ex : dépression, anxiété, deuil, etc.); celles-ci sont aussi importantes à reconnaître et à considérer.

Il va de soi que l’intervenant doit aussi savoir référer rapidement à un professionnel pour une évaluation psychologique exhaustive du patient en détresse et savoir gérer adéquatement les situations d’urgence, de même qu’accompagner professionnellement la personne qui consulte jusqu’à ce qu’elle soit référée en psychologie.

Ainsi, l’expérience d’immersion de l’étudiant dans le milieu de la psychologie clinique dans différents milieux de soins permet de raffiner sa formation.

Objectifs de l’internat mineur en psychologie (PSY7501)

Les objectifs spécifiques de l’internat mineur en psychologie sont les suivants :

  • Améliorer l’habileté de l’interne à formuler des hypothèses diagnostiques en psychologie clinique (ex. troubles anxieux, troubles dépressifs, etc.) et à orienter le patient vers les ressources appropriées;
  • Développer les habiletés de base en soutien et counseling psychologiques. L’objectif est de permettre à l’étudiant:
    • D'améliorer ses habiletés à formuler un diagnostic psychologique, incluant évidemment l’évaluation psychologique, et à déterminer le suivi le plus approprié;
    • De développer des habiletés de base en soutien et counseling psychologique (auprès d'une clientèle neuropsychologique ou autre dans le but de pouvoir ensuite les appliquer auprès de clientèles avec des problématiques neuropsychologiques) et non de faire de la psychothérapie.

Plusieurs types d’intervention peuvent être réalisés, notamment, les interventions de crise, le coaching, le suivi clinique, les interventions de soutien, les rencontres d’accompagnements ou l’éducation psychologique.

Activités pouvant être réalisées dans le cadre de l’internat mineur (PSY7501)

Depuis 2012, la pratique de la psychothérapie est un acte réservé. Cela implique que seuls les professionnels dûment formés à cet effet peuvent en faire. Ainsi, les psychothérapeutes sont des psychologues, des médecins ou encore des professionnels membres d’un Ordre professionnels qui ont suivi une formation spécifique, et réalisé de nombreuses heures de formation pratique afin d’obtenir le droit de pratiquer la psychothérapie.

Selon l’Ordre des psychologues du Québec, la psychothérapie est « un traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser chez le client des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien. »

Ainsi, selon cette définition, les interventions telles que la psychoéducation, le soutien, la réadaptation, le coaching, le suivi et l’intervention de crise ne sont pas de la psychothérapie et peuvent donc être pratiquées sans le permis de psychothérapeute. L’Annexe 1 présente une liste exhaustive des interventions qui ne sont pas considérées comme de la psychothérapie selon le Code des professions. Ces activités sont celles qui peuvent être effectuées dans le cadre d’un internat mineur en psychologie.


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